L’Eniripsa n’en pouvais plus… Il avait traversé toute la forêt abra et était parvenu aux plaines de Cania. Là, il avait suivi les indications d’un jeune Féca qui lui avait indiqué le nord. Finalement, il venait d’arriver dans un cul de sac… Une clairière boisée sans aucune autre issue que le chemin par lequel il était arrivé.
Il avança prudemment vers le centre de la clairière, quand soudain un bruit le fit se retourner…
Devant lui se dressait une créature de cauchemar… Un immense oiseau tenant une faux à l’aura maléfique. Ses petits yeux cruels regardaient avidement sa proie… Bomanz lança un sort de protection afin de résister a l’horrible monstre.
L’oiseau cria d’une voix suraiguë et un petit corbac vint se poser dans la clairière. Le Corbac attaqua Bomanz qui sentit son aura protectrice se dissiper sous l’assaut. Il frappa d’un coup de marteau l’oiseau qui se transforma en une petite flaque rouge, et il vit le Maître Corbac lever sa faux en dardant sur lui un regard démoniaque. « Dire qu’à l’origine j’étais partit de chez moi pour… » murmura le jeune Eniripsa… Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, car soudain la tête du monstre tomba à ses pieds. Le corps de l’oiseau s’effondra, dévoilant un Iop à la fière allure, tout de mauve vêtu, qui brandissait une splendide épée avec laquelle il venait d’occire l’oiseau.
« Ouf ! vous tombez à pic ! Je me nommes Bomanz enchanté ! »
Le iop le regarda, l’air embarrassé… « Je suis navré, mais j’ai perdu la mémoire… Je me suis réveillé dans ces bois et je cherchais une sortie quand je vous ai vu vous faire attaquer. Mais je ne sais plus rien de mon passé… »
« Oh ! c’est dommage… En tout cas vous êtes très puissant pour avoir tué ce… » la voix de Bomanz se tut quand il vit la cape reposant sur le dos du monstre…
« UNE CORBAKAPE !!! Magnifique ! enfin je l’ai trouvée ! Si Démosthène réussit a trouver l’origine du pseudo de Miss-Kiwi alors nous seront victorieux ! »
Le iop pali soudain : « Quel nom avez vous dit ? »
« Euh… Démosthène, c’est une sacrieuse assez… Spéciale… »
« Non, après, l’autre nom ! »
« Miss-Kiwi ? »
« Oui !!! C’est çà !!! Je me rappelle !!! Miss ! »
« Vous avez retrouvé la mémoire ? »
« Oui, nous devons vite les retrouver, elle doit me croire mort !!! »
« Vous connaissez Miss Kiwi ? »
« Oui, je suis son mari, je me nommes Kenjin !!!»
Et nos deux compères partirent, emportant avec eux la Corbakape…
La nuit venue, Démos se glissa silencieusement dans une maison qui semblait inhabitée... Elle entra en forçant la serrure, puis se glissa jusqu'à l'étage...
Elle pénétra dans une pièce, alluma une torche et la vérité se fit dans son esprit.
Tous les éléments étaient enfin en place...
Elle savait la Vérité !!!
Soudain la lumière s'alluma et un grondement sinistre retentit derrière elle...
"Ainsi donc tu as osé venir jusque dans ma chambre ? quelle honte !" s'exclama Miss-Kiwi escortée de son fidèle Toutou.
Ses yeux luisaient de rage, et dans son dos deux grandes ailes rouges battaient...
"Pour ta peine, tu vas griller a petit feu ! adieu petite sacrieuse..."
Elle commença a concentrer son pouvoir, mais Démos s'écria
"Non, souviens toi pourquoi tu es devenu Miss-Kiwi ! Anne Hannasse !!! Tu as choisi le pseudonyme de Miss-Kiwi car tu délirais avec Dark-Pidipidi a propos de kiwis…"
« Comment le sais tu ? cria miss –kiwi Je vais te faire brûler pour punir ton insolence ! »
Et elle relâcha son pouvoir, transformant la pièce en un four mortel. Elle sortit, les flammes barrant le chemin de la porte derrière elle.
La seule issue qui restait à Démos était la fenêtre, mais hélas elle était trop haut pour espérer sauter…
La fumée lui piquait les yeux elle commençait a suffoquer… La fin était proche… « Bomanz… murmura la sacrieuse, où est tu sombre crétin ? »
Miss-kiwi sortit, un sourire cruel sur son visage angélique (NDA : caaaaalme Kenjin, c’est de la fiction voyons
).
Elle se dirigea vers la route menant à Bonta, décidée a exterminer tous les anges.
Mais une voix retentit derrière elle : « Cœur ? »
Elle s’arrêta, devenue soudain toute pâle… Lentement, elle se retourna vers le Iop qui venait de lui parler. Il était grand, il était beau, il sentait bon le scara chaud son Kenjinounet !!! (NDA : je sais, je sais, en même temps il est 23H25, j’ai sommeil et puis si on peut pas rigoler un peu où vas le monde !!!)
« Ken…Kenjin ? C’est bien toi ? Tu… tu es vivant ? »
« Oui cœur, je suis vivant, je t’avais dit que je ne te laisserai jamais tomber ! »
La féca se jeta dans les bras de son époux, des larmes coulant sur ses joues… Lentement, ses ailes reprirent leur blancheur originelle…
« hum hum… » dit une petite voix. « Excusez moi Madame, mais vous n’auriez pas vu une sacrieuse dans les parages ? »
«Miss-kiwi regarda Bomanz et devint plus pale encore : « Mon dieu ! c’est terrible, qu’ai je fais ? elle est dans ma chambre, à la merci des flammes !!! Je peux retourner dans la chambre mais je ne pourrais pas la faire sortir avec moi !!! »
« Je connais un moyen ! regardez ! » Et Bomanz enfila la Corbakape et sauta sur place. Deux fragments de la cape se déployèrent et il flotta doucement jusqu’au sol.
« c’est une cape magique !!! Vous vous téléportez dans la pièce, vous lui mettez la cape, vous la jetez par la fenêtre et vous vous téléportez ici !!!
Sitôt dit, sitôt fait. Démos, à moitié évanouie, tomba sur Bomanz qui avait essayé d’amortir sa chute. Il soigna rapidement leurs blessures, pendant que Miss regardait sa maison partir en fumée. Kenjin passa son bras autour des épaules de sa bien aimée. « Ne t’inquiète pas, nous en achèterons une autre » lui dit il avec un doux sourire.
Un cri retentit soudain « YAHOUUUUUUUUUUUUUUU j’ai réussssssiiiiiiii !!!!!! la corbakape est à moiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!! » Naturellement, c’était Démos qui venais de se réveiller.
Elle se releva, équipée de sa cape, puis se tourna vers Bomanz : « alors, elle me vas bien ? »
« Tu es… euh… très bien avec » répondit l’eniripsa.
« Super !!! » cria la sacrieuse en sautant sur place et en tapant dans ses mains.
« Bon, tu viens Bo ? »
« Mais… enfin… vous avez la corbakape à présent… Pourquoi voulez vous que je vous accompagne ? »
« Ben pour qu’on se marie idiot ! » dit la sacrieuse avec un grand sourire « bon, dépêche toi j’ai pas que çà à faire moi ! » elle se tourna vers le Iop et la Féca : « allez au revoir les amoureux on s’est bien amusés a bientôt ! » Et elle partit en courant, suivie par un Bomanz rouge comme une tomate.
Non loin de là, 2 êtres discutaient.
« Tu vois ? » dit Ankama au fantôme de Houze « J’avais raison : Si Bomanz n’avait pas trouvé la cape, Kenjin n’aurais pas retrouvé Miss-Kiwi à temps… Démosthène serait morte ainsi que 77,89% des Bontariens. Ensuite le Chaos aurait envahi Amakna pour 567234 ans. Et si Démosthène n’avait pas menée l’enquête jusqu'à son terme, Miss-Kiwi n’aurait pas été chez elle et n’aurait pas vu Kenjin… Ce duo a sauvé Amakna de l’annihilation totale, et Krad Rodav a encore perdu… Jusqu’à sa prochaine tentative pour détruire ce monde… »
« A ce propos, le petit Luck est prêt ? » demanda le fantôme.
« Presque… Bientôt il devra commencer son Périple et affronter sa Destinée… Très bientôt… »
« Espérons qu’il vaincra Rodav… »
« Oui, espérons… »
Et ils disparurent tous les deux.
EXCLU BONUS : LA NUIT DE NOCE DE DEMOSTHENE !!!! [avertissement : STRICTEMENT INTERDIT aux mineurs (Atchoum y compris !) et aux âmes sensibles]Bomanz entra dans la chambre… Il avait les yeux fermés car Démos lui avait promis une grande surprise…
Elle lui murmura dans le creux de l’oreille : « Tout est prêt mon chéri, prépare toi a passer la nuit la plus inoubliable de ta vie ! »
Bomanz ouvrit les yeux, et avala de travers, estomaqué par le spectacle qu’il avait sous les yeux…
La chambre était pleine de jeux de sociétés de toute sorte, des petits, des grands, des moyens. Au milieu se tenait Démosthène, rayonnante de bonheur, sur une table une boite, les « Colons de Katalane », était ouverte.
« Alors, heureux ? demanda la sacrieuse, ma mère m’as dit il y a longtemps « Ma fille, quand tu te marieras tu doit tout faire pour rendre ton mari fou de plaisir la nuit de vos noces. » J’allais lu demander comment quand elle fut écrasée par un troupeau de scaras qui passait dans le coin. Depuis j’ai réfléchi, et j’ai compris !!! Moi ce qui me fait le plus plaisir c’est de jouer a des jeux de société, donc j’ai préparé de quoi jouer pendant au moins une semaine sans s’arrêter !!! Alors, heureux mon chou ? »
Bomanz étouffa un gémissement d’horreur, et balbutia un « oui, super, je suis ravi mon amour » qui agrandit encore le sourire de Démos.
Il partit s’asseoir, en murmurant doucement « et dire qu’à l’origine j’était partit pour acheter Dofus Match et le lire tranquillement chez moi avant d’aller me reposer de ma dure semaine a la boulangerie… En plus il paraît qu’il y a un article formidable sur un Iop méga ultime nommé Cedr, j’aimerais bien faire sa connaissance un jour… »
Un bruit retentit sur la table : les dés étaient jetés…
« Aléa Jacta est… » murmura Krad Rodav en regardant la ville de Bonta illuminée. « Bientôt les dofus seront miens et ce monde m’appartiendra… J’ai perdu une bataille, mais la guerre est encore loin d’être finie… »
Et il disparu dans un éclair.