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 Grammaire du langage Bwork

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JudoBoy
Jude Law
JudoBoy


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Grammaire du langage Bwork Empty
MessageSujet: Grammaire du langage Bwork   Grammaire du langage Bwork EmptyMer 13 Aoû - 9:57

C'est pas de moi j'ai piqué ça sur JOL (source), mais c'est relativement bien écrit, et assez complet Sourire

Par quelle folle dégénérescence en sommes-nous arrivés à ce point ? Je ne comprend même plus mon petit-fils et à peine ses parents. A table un dimanche je tendais une oreille attentive, les neurones tendus à l’extrême, tentant vainement de saisir de quoi ma famille discourrait. Leur conversation n’évoquait pour moi que crissement de craqueleurs et plaintes de bwork.
Je leur demandais quel idiome savant ils utilisaient, mais ne reçu en réponse qu’un rictus goguenard et cette réplique lapidaire : « sa va + vite gdmer ».

C’est en contemplant une carte d’anniversaire envoyée par un neveu que je pris une importante décision. Le bout de carton malhabilement décorés de graines de pandouille et de plumes de piou portait en son cœur ces mots mystèrieux :
« gg pour ton up gdmer ta cb de poil blan ?»

Je ne pouvais laisser grandir un tel abîme d’incompréhension au sein même de ma propre famille. Et puisque visiblement mes petits-enfants étaient trop pressés pour me parler de façon intelligible, ce serait à moi de prendre le minotoror par les cornes.

De ce jour là, je m’attelais à collecter le plus possible d’échantillons de cette langue surgie de nulle part. Tout m’était bon. Je me glissais dans les files d’attente aux ateliers, guettais les groupes d’aventuriers au sortir d’un combat, passais des heures là où le temps est suspendu, zaap, hôtels de vente des ressources, banque, zone où il se dit qu’un jour un gelano est tombé…
J’espérais faire mon beurre à la taverne, où d’habitude se forgent les plus mémorables néologismes avinés. A ma grande stupeur, les clients s’y tenaient passablement alcoolisés, certes, mais encore maîtres d’une langue châtiée et familière à mes vieilles oreilles.

Dans le même temps, je contactais quelques confrères et amis, tous férus de belle langue, et tous naufragés en ce nouvel océan linguistique. Certains qu’à nous tous, nous pourrions circonscrire les limites du SMS.

L’œuvre n’est pas aboutie. Le pourrait-elle d’ailleurs ? cette langue se tortille en tous sens, furète dans les champs lexicaux, s’insinue partout, avide de temps et d’urgence, avalant préfixes et désinences d’une même bouchée gloutonne. Quand nous pensons l’avoir cerné, une nouvelle occurrence jaillit, empruntée à d’autres langues et met à bas notre fragile édifice.

On pourrait blâmer notre naïveté à vouloir définir les contours d’un idiome si protéiforme. Or il apparut assez rapidement que le SMS, pour iconoclaste et révolutionnaire qu’il prétendait être, n’en répondait pas moins à des règles finalement précises.

En douteriez-vous ? Lisez par exemple la phrase suivante :

« n@ / loo ~ rbv 47 ? hh »

A coup sûr cette phrase ne fait aucun sens. « hh » ne vous évoque rien et cependant « bb, cc, gg, ++ » font immédiatement cherrer la bobinette de votre intellect.
Si « x ottt bin vogk 5 » vous laisse perplexe, « lol t bo ta 1 fam » peut aisément se traduire par « Vous me plaisez, mon ami, je serais honorée d’égayer vos vieux jours ».

CQFD, il y a règle.

Aussi plutôt que de courir après l’établissement sans fin d’une liste ouverte de mots glanés à droite à gauche, nous décidâmes de procéder avec stratégie : définir les règles. Comme je l’expliquais à mes compagnons, on ne peut apprendre le football en observant le trajet du ballon, il faut surtout savoir qu’on joue avec les pieds.

Règle première : « tin pass >< sal noob »

Il faut se dépêcher, c’est un fait. Pour aller où ? Qu’importe pourvu qu’on y aille vite.
Aussi la première règle consiste-t-elle à sabrer violemment tous les aérofreins de la langue : doublement de consonnes, accords muets, accents et ponctuations, voire articles et sujets.

On ne dit donc pas « j’ai faim » mais « faim » ou mieux encore « miam ».

Il faut admettre que notre langue à poussé le vice jusqu’à compter un nombre absurdement élevé de graphies différentes pour un même son.
Le son [in] peut s’écrire comme dans main, faim, matin, alun, coing, chien, et j’en passe.

Au diable tout ça, il faudra désormais écrire « in » comme dans « ta du pin ? ».
De même on dira o pour au, u pour ou, é pour ai, ais, ait, aient, és, ées , et.

Se met en place alors une conjugaison bien moins rébarbative du genre : je miam, tu miam, il miam, nous miamon, vous miamé, ils miam.
Et comme les sujets ont tendance à disparaître, on dira uniformément : miam (ou vé miamé, pour plus de dynamique).

Exercice 1 :

Veuillez traduire en SMS les mots suivants :

Copain, quelqu’un, faut,

Tout ce qui peut prêter à confusion sera éliminé. Rappelons-le, pas le temps de réfléchir, allons à l’efficace.
Donc le son [s] qui peut s’écrire comme dans « soin, attention, poinçon ou passion » sera universellement transcrit pas S.
De même le [k] comme dans « quelqu’un combat des koalaks » devra voir la lettre K s’installer en toute place.
Ce qui devrait nous donner :
« kelkun konba d koalak »

Exercice 2 :

Envisagez par quelle lettre peuvent être remplacés les phonèmes suivants :

Bouille, paye ton pain, tu es le meilleur

Le gain de temps est certes appréciable, mais pas encore suffisant pour nos jeunes générations. Une autre brèche d’importance a été battue dans la langue, qui fait gagner de précieuses secondes. J’ai nommé les abréviations.
Allez donc placer un « chouette, j’ai réussi un coup critique contre ce redoutable kanigrou malodorant, et il en est mort » entre deux coups de dagues. Non seulement on se moquera de vous, mais en plus vous passerez stupidement votre tour.

L’aventurier expérimenté se contentera d’un « gg g OS le kani ki pu vek 1 cc ».

20 lettres au lieu de 86, avec le seul concours de quelques abréviations, l’exploit est remarquable.
Le nombre d’abréviations que l’on peut rencontrer est infini. Certaine allant du plus strict minimum ( k, pour « je suis d’accord avec vous », jusqu’à de plus longues accordant quelques lettres au seuil de compréhension : percep pour percepteur.

A noter que l’abréviation n’est pas forcément un acronyme. Si « lol » (préféré à mdr en raison de l’emploi de deux lettres au lieu de trois) est bien l’acronyme de Lots of laugh, « pp » en revanche accorde curieusement l’apparition du p médian de prospection… Allez comprendre…

Exercice 3 :

Complétez les abréviations suivantes :

Bn, np, gg, tt, tkt, dj, fm, ptdr, osef, tal


Règle deuxième : "s’kompliké le semeusseux Oo »


Nous abordons un aspect tout à fait étonnant du SMS. C’est une langue écrite et même tapuscrite (l’économie de langage se traduisant toujours par une économie de gestes sur le clavier, d’où l’attirance nettement prononcée pour les répétitions d’une même touche).
Or cette langue a pour unique objectif de transmettre l’oralité du discours. C’est dire qu’il faut véhiculer tout ce qui dans une conversation participe à l’échange, et bien des signes dépassent les limites du langage : ton, gestes, mimiques du visage, sourire ou froncement de sourcils, direction du regard, etc.
Le SMS réussit cette gageure étonnante de charrier tout cela sans trop s’encombrer de manières. Voyez cette phrase :
« Merci, c’est gentil, mais ça ne suffit pas »
Essayez maintenant de visualiser la tête de celui ou celle qui l’a prononcé… triste n’est-ce pas ? Qu’à cela ne tienne, voyez la version SMS :
« merciiiii c troooo cooooooollll mé sa sufi pooooooo »
Et encore, je l’ai débarrassée des semi-laids pour ne pas risquer l’indigestion.
Alors ? Il est pas trognon le visage du petit féca à qui on vient d’offrir 54 cawotes pour son sort ?

Dans la même veine, on remarque l’occurrence de nombreuses interjections dont la seule présence vise à traduire la quantité plus ou moins importante d’air que peut expulser qui parle. Relevons en vrac : pffff, arf, bouh, roh, raah, hiiii, arg, mouhaha, tsss…

Revenons un instant sur le clavier qui permet de s’exprimer en SMS. Il est un paramètre non négligeable à prendre en compte. Ce que chacun fait d’ailleurs plus ou moins consciemment.
Qu’on ait les doigts plein de confiture, un téléphone douloureusement coincé entre l’oreille et l’épaule, un chat polisson qui ne préfère rien d’autre que votre bureau, du vernis à ongle en train de sécher ou tout simplement l’irrépressible envie d’éternuer à tout va, il nous arrive à tous de faire des fautes de frappe. C’est un peu comme savoir que tout le monde a un chewing-gum dans la bouche, et excuser du coup les défauts de prononciation qui en découlent.
Nous avons dit en préambule que certains assemblages de lettres ne semblaient rien dire, et que d’autres, répondant à nos règles, prenaient sens. Il faut maintenant moduler ce propos eut égards aux dites coquilles.

Voyez l’exemple qui suit :
« mwa ske j’prefette c lz hlace o marrob »

Il s’approche de l’indicible, et pourtant il suffit de peu d’effort pour connaître les habitudes culinaires de notre interlocuteur.

Ce qui aide en la matière, c’est la connaissance de l’ordonnancement des touches sur un clavier, puisque bien souvent la coquille ne frappe que dans la proximité de la touche désirée. Avec un peu de pratique, on reconnaît nos amis canadiens à leur coquilles improbables pour un clavier européen. De la même façon se trahit l’irréductible communauté des utlisateurs de mac.

La frontière est mince cependant. Quand la coquille atteint ces fameuses répétitions de touches qui traduisent notre état émotionnel, on est en droit de rester pantois :
« kikppppp rr l’mond »

Curieusement la coquille ne frappe jamais les semi-laids. Mais je préfère ne pas trop songer aux implications d’une attention visiblement plus soutenue à ceux-ci qu’au reste de la langue.


Règle troisième : « on é pa d brut kan mem »

Le SMS devient factuel, sec, sobre, rapide, efficace, informatif, en un mot totalement dénué de nuances sentimentales.
Or nous sommes des humains, que diable, pas des bworks. Mais comment concilier notre envie irrépressible d’annoncer à tous la tristesse d’avoir raté une cinquantième fois la forgemagie de votre pelle rhon avec l’urgence de vivre évoquée plus haut ?
Voici la solution :

?

J’ai nommé le semi-laid (prononcez vite, la bouche fendue d’une oreille à l’autre en touchant votre nez avec la langue).
Originellement, le semi-laid se lisait en penchant la tête d’un quart de tour vers la gauche. L’habitude sans doute, et trop de névralgies cervicales sûrement, on fait que l’on voit apparaître des graphies lisibles de face.

Là encore, seule l’imagination semble borner le champ des possibles. Le décryptage se fait sans trop de gêne. Il y a juste une attention particulière à porter à ce qu’ on appelle la question d’échelle.

? ,:/ XD par exemple se lisent en considérant les yeux et la bouche.
\o/ et /o\ désignent la tête et les bras.
Il y en a de plus petits : >< et Oo concernant les yeux, ^^ juste les sourcils, p la bouche, et de plus grands : !!!!!!!!!!!!!!!!!!! désignant couramment une forte troupe de miliciens patrouillant le long des murailles de Bonta ou de Brackmar.

Le résultat est qu’en deux ou trois petits caractères, tout un chacun peut exprimer le plus profond de son être sans crainte de rester incompris.
Si on vous interroge :
« Sa va ? »

et que vous répondez

« Sa va »

Rien de bien intéressant ne peut émerger par la suite.

Répondez plutôt :

« Sa va:/ »

Aussitôt l’autre s’inquiètera du malaise qui visiblement vous étreint par un délicat :

« kigna ? »

Et vous pourrez tout à loisir lui taxer 500 kamas ou lui raconter comment vous avez échoué à forgemager pour la cinquantième fois la susdite pelle rhon.
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MessageSujet: Re: Grammaire du langage Bwork   Grammaire du langage Bwork EmptyMer 13 Aoû - 9:57

Règle quatrième : « t po3t toi ? »


Le risque principale qui guette le SMS, c’est l’uniformisation dans l’appauvrissement du lexique.. Or, comme de bien entendu, les utilisateurs de cette langue sont tous d’incurables rebelles de la société, faisant fi de toutes lois et de toutes modes.

S’opère donc une appropriation de la langue par glissement phonétique qui va sans faute différencier la feca du iop.

Prenons l’exemple de l’indispensable « bonjour ».
Sa forme neutre est « bjr », mais on verra plutôt apparaître, selon l’humeur de chacun, quantité de dérivés :

‘jour, slt, coucou, koukou, kikoo, kiou, voire l’inénarrable plop.

L’exemple pris était simple. C’est sous cet angle cependant qu’il faut comprendre certaines occurrences curieuses comme :

« bon bah gigot »

qui ne s’explique que par une fine connaissance du SMS, de la phonétique, et des langues étrangères en général.
De même on glissera avec affection de percep à perco, puis pouné (l’orthographe régulière poney comportant pour une fois autant de lettres que la version SMS mais bon…) et pour les plus facétieux bidet et dada (la comptine A dada sur mon bidet constitue à ce titre un remarquable pléonasme).

Il s’observe un effort continuel pour réhumecter le SMS d’un peu de poésie, comme si chacun se débattait dans un espace trop exigu, avalant à grandes lampées le minimum vital d’oxygène. L’individualisation rappelons-le, ou du moins la démarcation des autres, est un trait distinctif d’une tranche d’âge s’étalant de l’enfance à la maturité, et souvent un signe de bonne santé mentale et physique.
Cette forme de poésie s’enracinera dans toutes les libertés que chacun peut prendre avec le SMS, tout en restant dans les limites du compréhensible. Si besoin était une fois de plus de démontrer que la poésie, c’est la liberté.


Exercice final :

Traduisez en en respectant l’esprit et la poèsie, ces vers de Stefan Malstuffé

Peti R (guerrié)

Se me va ormi litère
K je 100te du foyé
1 pantalon militer
a ma janb rou joi yé
l’1vazion je la guett
Avek le vierge kuru
Tt juste 2 la baguett
O gan blan ds tourlourou
Nu ou d’ekors tenass
Pa pr battr le teuton
Ms kom 1 otre menass
A la fin ke me ve ton
2 tranché ra 7 orti
Folle 2 la sinpati.


On pourrait croire les usagers du SMS avides du plus court chemin vers la communication, fin limiers des raccourcis et chercheurs en atomes sémantiques. C’est beaucoup présager de leur amour de la contrariété.
Dans un premier mouvement certes ils élaguent le mot de ses branches mortes, mais c’est pour aussitôt rajouter des lettres totalement surgies de nulle part.

Prenons le célèbrissime « ok », que tout le monde aura reconnu comme venant de oll korrect, version de all correct labourée par les jeunes du moyen-âge, qui en matière de SMS en connaissaient déjà un rayon .

OK, donc, est déjà trop long pour certains. Un bon coup de scalpel donne « k ».
Sade ultime de la béatitude SMesque ? Rah, voyez la malignité de l’homme, on voit pourtant fleurir partout « oki, ouki », d’absurdes « kk », pour ceux qui n’ont rien compris « oké », voir même « oukiiiii » (à qui il faut reconnaître le mérite de traduire en peu de lettres la phrase suivante : « ah bah maintenant que j’y réfléchis, ça me dit vaguement quelque chose ce que tu me racontes. »)


Règle cinquième : Haut maille gaude, louque hâte de chouque


Il nous faut étudier l’attrait indéniable qu’exerce la langue de Shakespeare et de Bill (son jardinier) sur nos jeunes générations.
Une mine d’or il faut l’avouer. L’anglais est d’une rare efficacité orthographique, ou, selon l’humeur, d’une remarquable pauvreté ornementale. Peu d’homonyme, quasiment aucune désinence muette, une conjugaison qu’un bwork pourrait saisir, et une moyenne de lettres par mots avoisinant les 4, rien que du bonheur en somme.
Et puis surtout, c’est staillile à employer. On nous rétorque que les anglais ont tout inventé en matière de lexique appliqué aux jeu vidéo. Ce à quoi je rétorque en invitant chacun à mettre la main sur un dictionnaire étymologique anglais, juste histoire de mesurer quelle proportion faramineuse de ce lexique fut jadis emprunté au français.

Il est indispensable d’en connaître les rudiments pour bien savourer le SMS, au risque de confondre un sujet hautement polémique ayant trait à la subsistance alimentaire des milliards de petits humains à venir, avec un ustensile tout à fait réjouissant mais que la décence m’interdit de nommer ici. Je veux parler bien sûr de l’expression « OMG ».
Si les rudiments ne sont qu’embryonnaires, vous resterez à rêver dudit instrument, au lieu de goûter pleinement tout le sel théologique que ces trois lettres contiennent.

L’usage de l’anglais vise à plusieurs objectifs divers et parfois contradictoires.

La rapidité bien sûr :

You ? u
One shoot ? OS, au lieu du lamentable un coup ? UC qui pour peu que l’on mette deux coups peut prêter à confusion (DC)
Good game ? gg, puisqu’à l’évidence en français bj ne veut pas dire bien joué mais bonjour…

Un autre usage de l’emprunt aux rosbeefs est de combler l’absence de concept hautement complexe exprimable au moyen d’un seul mot.
Allez traduire toute la signification du mot « farmer »…
En français c’est un fermier, rien de plus (peut-être peut-on l’imaginer crotté aux bottes, et encore…)
En anglais, c’est un petit chinois, un philippin ou bulgare qui est payé une misère pour s’abîmer les yeux des heures durant sur un écran d’ordinateur à cliquer sans relâche dans une version moderne du travail à la chaîne sur un épi de blé ou un filon de manganèse.
Riche langue que l’anglais tout de même…

Un autre exemple, « owned », laisserait perplexe un banquier de la City lui-même, puis qu’en bon anglais il ne signifie rien en lui-même, autrement que suivi de to + verbe ou sujet. Dans le cadre qui nous intéresse, il traduit avantageusement la phrase : « Bon, d’accord, j’admet que tu as été plus rapide que moi cette fois-ci, mais tu ne l’emporteras pas au paradis et de toute façon j’en rajoute une couche pour engranger des points afin de booster mon titre JOL ».



« Wé bon é alor ? »

En conclusion nous voici, mes vieux camarades et moi-même, mieux armés qu’auparavant pour jouir du babil des jeunes. Quelques semaines de pratique régulière ont suffi à maîtriser les bases. Votre humble serviteur, après ses étirements du matin, s’entraîne encore à traduire quelques phrases extirpées d’un forum pour ne pas perdre la main.

J’ai bien pris garde de ne porter aucun jugement. Parce qu’il n’y aurait pas plus de justifications à rejeter en bloc les utilisateurs du SMS qu’à traiter les footballeurs de mauvais rugbymen.

Etudier la langue était une chose, déblatérer sans autorité sur le relâchement, la paresse d’esprit, le manque d’imagination, l’immaturité, la sottise et la vulgarité qui souvent l’accompagne en est une autre..

[message en deux parties car trop long pour passer en une]
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MessageSujet: Re: Grammaire du langage Bwork   Grammaire du langage Bwork EmptyMer 13 Aoû - 11:34

Tout simplement excellent !!! Mort De Rire Langue
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Luckey
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MessageSujet: Re: Grammaire du langage Bwork   Grammaire du langage Bwork EmptyMer 13 Aoû - 12:30

Magnifique, très bien résumé avec un coté sérieux/drôle.
En espérant que ces exercices m'aideront a mieux comprendre certains joueur Sourire
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MessageSujet: Re: Grammaire du langage Bwork   Grammaire du langage Bwork Empty

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